Résumé du livre
La grosse Sophie livre aux ordures les fruits pourris de ses entrailles… Un grand texte désespéré, d’une noirceur peu commune. PHD mène son récit en utilisant toute la palette du noir pour brosser l’innommable sacrifice répété des innocents. Découvrez une novella passionnants et plongez dans un monde d’un noirceur peu commune ! EXTRAIT Serge trifouillait, papouillait, bidouillait dans les replis de la grosse So, par une sieste chocolateuse, molle, moite, mais améliorée quoique rien n’était gagné encore. Lui faisait parfois le coup de le laisser venir puis… « Assez, ça suffit, pas maintenant ». Comme un lait qu’on laisse monter sans déborder, comme une bière sans mousse, voire une journée sans cigarette. Il restait alors interdit, enfant à qui l’on dit « ne parle pas la bouche pleine », envahi de ses odeurs, chargé d’un goût sûr, rempli de son musc, gorgé de rance, imprégné d’intime, péguant la sueur. Avant, plus jeune, il se finissait à la main dans le lavabo. « Ça va mieux ? » qu’elle lui lançait ensuite. A PROPOS DE L’AUTEUR PHD, Philippe Deblaize, est né et a grandi en province. Plus tard, il monte à Paris et intègre la fac de Vincennes à la grande époque, où il rédige une thèse sur Roussel. Il est l’auteur de quelques livres et nouvelles. Aujourd’hui, fort heureusement, il a une famille avec femme et enfant. Il a vécu un parcours chaotique dans l’édition avec quelques articles contradictoires et radicalement opposés. Ses premiers romans sont signés Philippe Deblaise puis PHD, dont le dernier Elle est morte blonde, un roman noir, a été publié en 2010 aux éditions Nykta.
Carte de livre
- Nombre de pages: 100
- Auteur: Noire Ssur Phd
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Opinion des critiques spécialisés
3.1
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Un rocker inconnu passe une audition au Havre. Mais d’où il sort, ce mec ? SUR QUE ÇA VENAIT DE LOIN, du tréfonds, des bas fonds, d’un coin de derrière l’enfer, ça sortait en rangs serrés, entre ses chicots clairsemés, astiqués au goudron de cigarette, ça giclait pour casser les certitudes des indigents, des malheureux aux oreilles mortes ou aseptisées, des orphelins du génie. Parce que les daubes, ça rend sourd. Soudain ce fut le silence, bourdonnant comme une ruche gavée du miel sauvage, du nectar de ces paroles rocailleuses. Du rauque, man ! Un balèze dépressif, rocker génial mais
