Résumé du livre
« Trois suicides en moins de quinze jours, annonça le capitaine Griffon. Des hommes plus que mûrs : presque quatre-vingts ans. – Le lien entre eux ? s’enquit le lieutenant Gribovitch. – Aucun depuis plus de trois décennies, a priori. Mais autrefois, dans la frénésie de mai 68, ils encadraient des groupes de jeunes portés sur les velléités de lutte armée avant l’heure. – On attaque par quel bout ? demanda Sophie Leclerc. – Par une jolie fille esseulée dans un vieux manoir. Tels que je vous connais tous les deux, c’est pile poil dans vos cordes. »
Carte de livre
- Nombre de pages: 224
- Auteur: Pierre Lucas
Options de téléchargement disponibles
Si vous le souhaitez, vous pouvez télécharger une/un copie de ce livre en format PDF et EPUB. Vous trouverez ci-dessous une liste des téléchargements directs disponibles:
Opinion des critiques spécialisés
3.6
59 valorisations au total
D'autres livres connexes Pierre Lucas
Voici d'autres livres de Pierre Lucas disponibles en téléchargement gratuit.
" Zéro-trente, ânonna la voix métallique de l'arbitre." Valérie ferma les yeux. Elle avait de plus en plus de mal à respirer. La sensation de lourdeur qui lui plombait les jambes depuis le début du dernier set gagnait à présent ses bras et sa nuque. Il ne lui restait plus que deux balles de service pour sauver le match. La première s'écrasa sur le filet. Au moment de frapper la seconde, elle fut prise de nausées et propulsa la balle à plusieurs mètres du carré de service. Double faute... Titubante, elle quitta le court et se réfugia dans les vestiaires.
Il faut une bien curieuse série de circonstances pour que deux policiers français de la Brigade des Moeurs du commissaire Griffon soient appelés dans la capitale américaine du cinéma en tant que "conseillers techniques", surtout quand la Drug Enforcement Administration tire les ficelles... Pour Lionel Savary et Alex Gribovitch, délégués par le commissaire, c'est la fulgurante plongée dans un monde de luxe frelaté où rien n'est tout à fait vrai ni tout à fait faux... Où l'argent et la drogue règnent en maîtres... Où les gangsters ont partie liée avec la police, où la violence se cache à chaque angle
Le sergent colla le sac en plastique sous le nez de My Phuong. Il hurlait, en la forçant à se redresser, puis il rejeta avec fureur le paquet qui alla exploser sur le tronc rugueux d'un banian. La poudre blanche s'échappa. C'était joli ce nuage qui tombait vers le sol. To ferma les yeux quand le sergent se mit à gfrapper sa mère en l'insultant. Il ne le vit pas empoigner son couteau et en poser la pointe sur le ventre de My Phuong. Il rouvrit les yeux au moment où celle-ci hurlait.
" Sonia Nguyen aurait disparu, d'après toi ? " Le lieutenant Alexandre Gribovitch répondit d'une voix blanche à sa coéquipière. - Aucun locataire ne l'a aperçue dans l'immeuble depuis quinze jours et son répondeur est saturé de messages de clients. Tu as une autre explication ?" Il revoyait la jeune métisse à leur première rencontre. Le regard noir, désespéré, de ses yeux bridés, sa fragilité aux abois, son incroyable beauté. Il se jura de la retrouver, en priant tous les dieux de l'univers pour qu'elle soit encore vivante...
" Ce poison n'existe pas, asséna Roger Dallant. Il tue ses victimes par infarctus, sans laisser la moindre trace, ni à l'autopsie, ni dans le vin qu'elles ont bu." Gribovitch et Sophie Leclerc toisèrent leur vieux compère de la Scientifique d'un regard incrédule. La bouteille mortelle venait directement d'un domaine réputé pour son personnel de vendange exclusivement féminin et ses secrets de vinification jalousement gardés. Pour avoir une chance d'éclaircir le moût, il fallait remonter à la source.
Lancée à pleine vitesse, Roberta chuta lourdement sur la glace. D'un coup d'oeil effaré, elle vit ses partenaires s'écrouler à leur tour. L'un d'eux, emporté par son élan, fonçait droit sur elle, glisant sur le dos, pieds en avant. Les fers acérés de ses patins griffaient la piste où fusaient des gerbes d'étoiles neigeuses... Ce fut sa dernière vision. Un flash sanglant lui noya les yeux et une brutale sensation de froid irradia tout son corps lorsque la lame lui trancha net la gorge. Aucune douleur, juste ce froid, ce froid si intense qui lui mordait le coeur...
